Stéphanie BIELAWSKI

J aurai voulu vous dire au revoir Stéphanie mais les aléas de la vie en ont décidé autrement.
Je garderai un tendre souvenir de vous, de votre bonté et de votre gentillesse.
Affectueuses pensées et reposez en paix.

Teściowa, un dernier mot sur le temps dont nous aimions parlé toi et moi. Pas du temps qu'il fait, non, mais du temps qui passe. Cet ennemi qui abime nos cheveux et l'émail de nos dents. Cet ami aussi qui nous aura permis d'accorder à l'autre une place dans son coeur.
Merci pour ta gentillesse, bravo pour ton courage. Que Dieu veille désormais sur ta route.

Toute mes condoléances à la famille.
Cette nouvelle me rend triste une tres gentille personne je me souviens de quand j été petit vous veniez souvent dans le sud avec tonton chez pépé et mémé que de bon souvenirs qui resteront graver
Repose en paix tati fanny

De toi mamie,

Je garde des souvenirs de moments de vie que l’on appel, à tort, je crois, au vu de notre époque, des moments « ordinaires ».

Tu étais une « vraie » mamie.
Une de celle que l’on rêverait encore d’avoir de nos jours.
Une mamie que j’aurais rêvé que ma fille connaisse à sa « grande époque » et non en son déclin, et je sais bien que toi aussi.
Mais la vie est faite ainsi.

Quand je pense à toi, j'ai des moments de vie très précis qui me viennent.
Des souvenirs d’enfant bien sûr, qui ne sont peut-être pas très juste, mais que je chérirais tel quel dans mon cœur, en ton souvenir.

Je te revois, par exemple, devant la gazinière verser du sucre, dans une bassine en cuivre.
Vraiment beaucoup de sucre, vu du haut de mon enfance, dans ce qui sera quelques heures plus tard, une délicieuse confiture ou une gelée. Je t'entends à nouveau m'expliquer qu’il faut autant de sucre, pour que la confiture prenne.
Je me rappelle que l’on allait chercher ces mêmes bocaux dans la cave, au fil des années, pour les déguster.

J'ai le souvenir de t’aider à détacher le linge qui flottait sur le fil en bas dans le jardin.
Chipant au passage quelques framboises et groseilles ou dégustant une carotte tout juste sortie de terre et rincée, que papi nous tendait.

J'ai souvenir du temps infini que tu passais à peigner mes longs et épais cheveux avec le tout petit, et très fin de surcroît, peigne à poux ! assis sur un tabouret au soleil sur la terrasse de devant. Tu y avais droit presque tous les étés il me semble, ma pauvre mamie !

Et aussi d'une très longue après-midi à chercher une paire de chaussures, aux 4 coins de Metz, pour moi.

Reste gravé dans ma mémoire, nos parties de scrabble, où tu prenais plaisir à jouer avec nous malgré notre vocabulaire d’enfant, bien limité par rapport au tiens. Nos parties de petits chevaux, du jeu de l'oie, de carte... Des heures passées à faire des châteaux de cartes que l'on te montrait ensuite fièrement.

Je me rappelle ta douceur et ta fermeté aussi. Ta douce fermeté en réalité. Tu étais une femme de caractère, à n’en pas douter, mais bonne et bienveillante.

Bien sûr, tu as bien dû nous fâcher de temps en temps…
Tu devais bien te rendre compte que le bocal de bonbon, dans lequel nous allions chiper en douce, diminuait à vue d’œil ! Ouvrant le plus délicatement possible la porte du placard, qui laissée toujours échapper un "ting" des deux aimants qui se décrochaient l'un de l'autre. Puis l’un grimpant sur une chaise et l’autre faisant le guai à la porte de la cuisine, pour alerter de ton arrivé.
Mais, si c'était le cas, je n’en garde pas de souvenirs. Ni pour ces bêtises-là, ni pour une autre.

Je te revois infatigable.
Toujours apprêtée, avec ton tablier, digne des magazines des années 50/60, à t’affairer à tout mettre en ordre, pour faire tourner ta maison et la joyeuse vie qu'il y régnait.

Je nous revois tous ensemble préparer les repas dans la cuisine, à éplucher, couper, râper…on vous aider tant bien que mal à équeuter les haricots du jardin.
Et tu nous faisais plaisir avec des plats que l’on aimait… Avec une mention spéciale pour le cervelas poêlé bien sûr !
Ce n'est pas faute d'avoir essayé de le refaire chez moi. C'est le plat le plus simple du monde, je pense, mais ils n'ont jamais eu la saveur de ceux que tu nous faisais.
Sans aucun doute parce que cela ne tenait pas tant au plat lui-même qu'à l'ambiance dans laquelle nous attendions, impatient que tu finisses de les faire rissoler dans la poêle pour pouvoir les dévorer dans la foulée ! Visiblement heureuse de nous faire ce plaisir.

Les moments passés à feuilleter les albums de famille, à t'écouter nous raconter pour la millième fois qui était qui et les circonstances de ces photos.
Les moments à déguster les gâteaux chinois alsaciens...
Les tablées de Noel où toute la famille se rassemblait, la décoration du sapin et les échanges de cadeaux...
Les tablées d'été où nous sortions les tables de jardin dans la cour du bas et où nous profitions de l'après-midi à l'ombre de la maison, à jouer à la pétanque avec les hommes.
Les colis que nous recevions avec grande joie...
Et une certaine notion du cycle de la vie : de l'eau froide gardée pour les plantes, aux épluchures que l'on descendait au fond du jardin pour faire du compost qui allait nourrir les plantations... Que l'on dégusterait ensuite.

Une somme de moments ordinaires, qui se répétaient à l’infini, pour ma part au rythme de nos allées et venues chez vous.
Une somme de moment qui m’a appris que la vie peut aussi être douce, constante, simple, joyeuse et bienveillante.
Heureuse, sans doute, tout simplement.

Toi et papi, m’avaient appris, plus que personne d’autres, ce que la vie peut nous apporter de bonheur dans la simplicité du quotidien, si l'on y met l'amour, le labeur et la force de vie qu'il lui faut pour continuer à avancer, jusqu'au moment où ça s'arrête.

Vous avez été un socle solide et un repère salvateur de mon enfance.

Je vous aime et vous aimerez toujours, que vous soyez ici ou ailleurs.

Coralie.

Les mots me manquent. Je suis avec vous du plus profond de mon cœur dans cette terrible epreuve. Tatie je garde à jamais dans ma mémoire le souvenir de ton sourire ta joie de vivre ton dynamisme et le son de ta voix pleine de douceur et tendresse résonne dans mon cœur encore aujourd'hui. Reposes en paix.

Sommes de tout coeur avec vous , en cette douloureuse circonstance.Nous gardons en nous, les beaux et si bons moments passés en famille ensemble..et je garde précieusement son sourire en moi.. on vous embrasse tous...

Touchés par la triste nouvelle nous sommes de tout avec vous et partageons votre chagrin
Nous garderons en souvenir de notre chère voisine une dame d une grande gentillesse toujours prête à rendre service. Nous ne vous oublierons jamais Reposez en paix
Jeanne Patrick Coralie Quentin